Au
mois de février 2015, Kri'gouille avait délégué son président, Armand
Malap Mbile, pour se rendre sur place à Kribi, et recueillir les informations nécessaires à la mise en route des détails matériels. Mais surtout, il a pu rencontrer les
différents responsables et autorités de la ville de Kribi en vue de
baliser le séjour de nos jeunes Charentais : l'évêque du
diocèse de Kribi, le maire de la ville, ainsi que le directeur de
l'école Saint-Joseph.
L'école Saint-Joseph de Kribi regroupe des classes de maternelle et de primaire. Comme en France, les enfants ont entre 3 et 10 ans. L'école accueille en tout 400 enfants, soit environ 40 élèves / classes.
Durant son séjour à Kribi, la densité des enfants dans chaque salle à particulièrement frappé notre président. Deux classes de CM1 (70 élèves) ont trouvé refuge dans l'église paroissiale et sont séparées par un mince paravent en carton. Ce voyage a d'ailleurs fait évoluer notre projet, en concertation avec le directeur et le corps enseignant. "Finalement, la priorité n'est pas tant de terminer cette école-chantier, que de construire des salles de classe supplémentaires...", nous a affirmé Armand. L'école Saint-Joseph n'a jamais été terminée, mais avant d'apporter les finitions, il va falloir construire un étage sur une partie du bâtiment existant. Ensuite, nous pourrons envisager les petits travaux portant sur les fenêtres, l'électricité, la lumière, etc. La première tranche des travaux s'élève à 5 800€, et nous avons la moitié de cette somme à l'heure qu'il est !
Si vous souhaitez contribuer à la réalisation de ce projet, c'est très simple : http://www.helloasso.com/associations/kri-gouille-cameroun (même pour quelques euros !) Vous pouvez également participer en faisant suivre notre projet par e-mail, Facebook, etc !
C'est avec enthousiasme que ce voyage nous a fait
découvrir la joie de vivre de ces enfants qui
attendent beaucoup de cette précieuse aide. Les responsables de
l'établissement nourrissent beaucoup d'espoirs pour les enfants dans
cet échange amical et fraternel. Le directeur de l'école livrait un
beau témoignage en ces mots: "De nombreuses générations
se rappelleront toujours que ce sont de jeunes français de la
Charente qui ont eu le souci de venir en aide à leurs petits frères
et petites sœurs en manque d'infrastructures dignes pour une
éducation de qualité".
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