samedi 30 septembre 2017

Notre épopée au Cameroun : découverte de l'école

5 septembre

Il a plu toute la nuit des trombes d'eau. De quoi nous rappeler que c'est la saison des pluies.
Petit dej' à 9h. Omelette aux oignons et pain avec du Chococam (le Nutella camerounais). Armand nous présente Nicky, un jeune qui va nous accompagner et qui sera notre chauffeur pour aller à Yaoundé.


On se rend a pied à l'école pour jeter un premier coup d'œil. L'inauguration sera demain. Sur la route on découvre une colonie de gendarmes dans un arbre. Il s'agit de petits oiseaux jaunes dont les nids ressemblent à des boules accrochées aux branches des arbres. Arrivés à l'école Saint-Joseph, la directrice nous accueil chaleureusement : "Ah ! Nos bienfaiteurs ! Vous avez fait bon voyage ?" Les travaux sont presque terminés, les ouvriers finissent la dernière couche de peinture. L'école est comme neuve, on ne distingue même pas les deux nouvelles salles de classe du reste. La directrice nous fait faire le tour des classes pour nous présenter.











































On finit le tour du quartier où se trouve l'école, qui s'appelle New Town (prononcé Newton, par les africains, comme s'il s'agissait du célèbre physicien !) et il se remet a pleuvoir. On s'arrête sur la route dans un "musée" : une petite boutique de vêtements et d'art africain. À midi, Armand et Nicky nous emmènent au débarcadère manger du poisson. C'est simple, on s'installe à la terrasse d'une sorte de restaurant, on va choisir avec le cuisinier du poisson ou des gambas au marché au poisson juste a coté, puis il nous le fait griller pendant qu'une jeune nous prépare des bananes plantain, des frites maison et du manioc en accompagnement. On attend avec une bière camerounaise.













Après avoir bien mangé, Nicky appelle un taxi et nous allons voir les chutes de la Lobé. C'est un site unique, où une rivière Lobé se jette directement dans la mer en chute d'eau. À peine le taxi arrêté, des personnes nous sautent dessus pour nous proposer un tour en pirogue au pied des chutes. Pourquoi pas ! La rivière est vraiment large, c'est ce qui rend les chutes impressionnantes ! Mais elles ne sont pas très hautes, peut-être 7-8 mètres. En fait, comme on est à la saison des pluies, le dénivelé entre le haut et le bas n'est pas si important. Dans quelques semaines il n'y aura même plus de chutes avec le volume d'eau qui arrivera ! Les bords de la pirogue sont quasiment au même niveau que l'eau... hyper rassurant. La pirogue nous emmène au pied des chutes, puis un peu plus loin, dans un endroit où l'eau est très calme (ce qui contraste fortement). Ensuite, on accoste sur la petite île en face. Il y a des trous dans le sable, dans lesquels se cachent des crabes. On voit de loin un village de pêcheurs. On reprend la pirogue et on débarque de nouveau tout près des chutes. Il y a un passage où l'on peut grimper pour se retrouver en haut des chutes. Enfin, on reprend la pirogue pour retourner au point de départ, et reprendre le taxi. Celui-ci nous emmène sur une petite plage déserte où l'on peut se baigner. L'eau est très bonne et il y a de sacrées vagues ! On a une plage pour nous tout seuls.




















Le soir on va prendre l'apéritif chez Mme le Maire, Pauline, une cousine d'Armand. On rentre ensuite manger au centre d'accueil, où du "poulet bicyclette" (celui après lequel on court pour en faire notre repas !), avec du riz et des épinards nous attendent.

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