samedi 30 septembre 2017

Notre épopée au Cameroun : Yaoundé

9 septembre

On est réveillé par Thérèse qui nous a préparé le petit déjeuner : de la bouillie de maïs servie dans une théière avec des beignets chauds. C'est bon, mais c'est lourd !
Lorsque Cédric arrive, nous prenons la route pour le marché de l'artisanat avec la voiture. Pour y aller on passe par le marché central de Yaoundé. Un vrai bazar : il y a des vendeurs partout. On ne s'arrête pas, on continue vers le marché de l'artisanat. C'est sur une petite place où les stands poussiéreux forment un U. Alors là, c'est pire qu'au marché normal : on se fait littéralement sauter dessus par les vendeur (pour ne pas dire harceler). Chaque vendeur insiste pour que l'on passe dans sa petite cabane. Bien sûr chacun va nous faire la meilleur offre. Certains stands vendent des masques, d'autres des bijoux, d'autres des sacs, d'autres des vêtements, d'autres encore des instruments de musique. On fait nos achats, Cédric négocie avec nous les prix, et on finit par s'en aller quand ça devient trop oppressant. C'est dommage parce que c'est contre productif pour eux, on aurait volontiers passé plus de temps et peut-être acheter deux ou trois autres petites choses mais là c'est vraiment fatiguant.
On est reçu a 13h chez Blandine Moudourou, la femme de Hervé Moudourou que l'on a rencontré à OPEN, dans une maison (très) chic du quartier Bastos. Une grande maison avec un grand jardin très fleuri. Un petit havre de paix. C'est une amie d'Armand et elle est extrêmement gentille et très accueillante. Elle est professeur au lycée français de Yaoundé et nous explique un peu comment il fonctionne. Elle nous sert des jus de fruits frais d'ananas, et un mélange ananas-carotte. On mange dans le jardin (c'est la première fois ici). Elle nous dis qu'il fait très chaud en ce moment pour la saison, et que la saison des pluies devrait être commencée, une autre marque du réchauffement climatique, en cette période d'ouragan. En entrée il y a une salade d'avocats avec du capitaine (poisson) fumé, puis des brochettes de bœuf et de porc avec des bananes plantain. En dessert de la papaye solo, de l'ananas et des yaourts maison. 

On se dirige ensuite vers le parc Sainte Anastasie, un petit parc très sympathique où l'on paye l'entrée et le droit de faire des photos 2000 CFA (3 euros). On peut aussi y faire un pic-nique pour 10000 CFA (15 euros) ou venir y faire des photos de mariage pour 25000 (38 euros). Servane est un peu malade. On rentre a la maison se poser et prendre une douche. Pour dîner, on va manger du poisson et du poulet braisé dans un "snack", sorte de petit restaurant de rue : on choisit son poisson parmi les différentes espèces qui sont présentées (maquereau, bar, capitaine, sole et autre) ou un morceau de poulet. Pendant qu'on le fait griller, on peut s'installer au bar adjacent et commander à boire. On profite de la musique live, où un chanteur et une chanteuse nous chantent "Il est venu le temps des cathédrales", ainsi que du Céline Dion, et du Lara Fabian, "elle a les yeux revolver", "savoir aimer", mais aussi des chansons africaines qui donnent envie de danser. Les poissons et poulet braisés nous sont ensuite servis à table accompagné de...(je vous le donne en mille)...bananes plantain et manioc. La tradition voudrait que l'on mange avec les doigts, mais on nous propose quand même des fourchettes (ouf !). On passe une bonne soirée.

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